Jeudis Vinyles du Wap-Doo-Wap : Rendez-vous, le jeudi 08 mars 2018, avec Ritchie Clifford et ses trésors vinyliques !!!

De Saint-Germain-des-Prés aux premiers Rockers puis Yéyés français... Tout un programme n'est-ce pas ???

Oyez !!! Oh Yeah !!! Viendez Tertous à cette soirée que je vais animer !!!

Dès le début des fifties, les USA vibraient, sous les sublimes rythmes et sons du rock and roll, rockabilly, rhythm and blues, doo-wop, … Notamment, avec le titre « Rocket 88 » enregistré, en 1951, par Jackie Breston & His Delta Cats (sous l'égide d'Ike Turner), pour le label mythique : « Chess Records » qui est crédité, officiellement, à tort ou à raison, premier disque du genre car, à compter des forties, des artistes géniaux de l'acabit de Louis Jordan, Big Joe Turner & Co jouaient, d'ores et déjà, des morceaux, qui donnaient le ton avant-gardiste rock and rollien (?).

Puis vinrent, les sessions du légendaire studio « Sun Records », de Sam Phillips, essentiellement, avec les chansons d'Elvis Presley qui n'était pas encore surnommé, à cette époque, le « King du Rock and Roll » mais the « Hillbilly Cat ».

Mais, la déferlante débuta, réellement, sur le nouveau continent, en 1955, avec le cultissime « Rock around the Clock », de Bill Haley & His Comets, incrusté avec inspiration, in extremis, dans le générique du film « Graine de Violence » (« Blackboard Jungle ») réalisé, la même année, par Richard Brooks, avec Glenn Ford, un quasi-débutant dénommé Sidney Poitier, Anne Francis, ... Sans omettre le rôle déterminant, du DJ Alan Freed, à qui l'on prête la paternité du terme « rock and roll ».

La suite, on la connaît...

Au Royaume-Uni, la vague débarqua, dans la foulée, avec les premiers rockers british dont le très brillant Tommy Steele qui ouvrit la voie et la voix, essentiellement, à Marty Wilde, Joe Brown, Terry Dene, Billy Fury, … Et, bien évidemment, à Cliff Richard & The Shadows (qui utilisèrent, au commencement, le nom déjà célèbre de « The Drifters », le célèbre groupe vocal d'Atlantic Records créé, en 1953, par Clyde McPhatter ayant cédé sa place, pour une carrière solo, entre autres, à Ben E King).

En France, ce fut plus laborieux et quand bien même les frontaliers purent-ils accéder, très rapidement, grâce aux bases militaires américaines (en Allemagne, Belgique, …), à cette nouveauté musicale par qui le scandale arriva, le show-business national n'a produit qu'en 1960, via les Disques Vogue, la première idole des jeunes, en la personne de Johnny Hallyday... Tandis que le rock and roll originel était, d'ores et déjà, mort et enterré, aux USA, avec l'arrivée de nouvelles tendances dérivées plus ou moins éphémères (twist, surf, hully-gully, …).

Toutefois, Johnny n'est pas le premier interprète français, de R'n'R, car les précurseurs furent, en réalité, soit des chanteurs (euses) de variété (Pour exemple, Philippe Clay a adapté, en « A Perpète », le « 99 Years » de Guy Mitchell)... Soit par les Jazzmen qui détestaient ça et les plus marquants furent incarnés, par le trio Henri Salvador (alias Henry Cording), Boris Vian (Vernon Sinclair) et Michel Legrand (Mig Bike) qui, nonobstant une approche parodique, pondirent de véritables « perles »... Entraînant dans leur sillage : Magali Noël, Moustache, …

Sans omettre les pionniers hexagonaux, dès la fin des années 50, tels que Claude Piron (qui deviendra, dans les sixties, Danny Boy et ses Pénitents), Danyel Gérard, Richard Anthony, …

Et, les distributions naissantes, de productions anglo-saxonnes, notamment, par Les Disques Versailles (de Ray Ventura, l'oncle à Sacha Distel et leader des Collégiens), Barclay, Phillips, ...

Néanmoins, les "Zazous" et autres musiciens, danseurs et fêtards écumant, les caves de Saint-Germain-de-Prés, les cabarets (Milord l'Arsouille, ...), ... Ont contribué, bien avant le "Golf-Drouot", d'Henry Leproux et son fameux juke-box empli, de tubes provenant d'outre-Atlantique et de la Perfide Albion, en installant les facteurs favorables à l'explosion de cette musique "diablement" envoûtante et frénétique... A l'instar d'un certain Serge Gainsbourg !!!

C'est dans ce contexte que je vous proposerai, par le biais de disques made in USA, UK & France, de faire une incursion, de 1954 à 1963, dans la genèse du rock and roll, puis des Yéyés, au pays de Molière, avec une programmation 100% vinyle, le jeudi 08 mars 2018, de 17H00 à 20H00, à l'invitation fort sympathique, pour la seconde fois, de mes potes du « Club Vinyles » et de l'équipe du Wap-Doo-Wap (où j'ai eu le plaisir de jouer, avec mon groupe "Crazy Men Crazy", le 09 novembre 2012, en tant qu'artiste... A l'occasion des « Jeudis Vinyles » bimensuels se déroulant dans ce quasi « Golf Drouot » du 21ème Siècle.

Et, pour ne pas finir la soirée, aux heures des "poules", j'envisage 1 « after », avec un récital acoustique, dans un lieu à déterminer, pour la terminer au chant du coq.

Alors, par avance, merci d'y participer, de partager, de twitter, … Afin d'informer, tertous, jusqu'à la planète Mars... Le lien de l'événement créé, sur Facebook, se trouve ci-dessous (incluant toutes les infos et les coordonnées du Wap-Doo-Wap de Mouscron en Belgique) !!!

Et, au besoin, recourez à vos RTT pour vous libérer !!!

 

Jeudi Vinyles du Wap Doo Wap animé par Ritchie Clifford

Dès le début des fifties, les USA vibraient, sous les sublimes rythmes et sons du rock and roll, rockabilly, rhythm and blues, doo-wop, ... Notamment, avec...

https://www.facebook.com/events/933480123474637/?active_tab=about

Lien permettant d'accéder, directement, à l'événement créé sur Facebook !!!

Et, comme d'hab' (vous me connaissez), la promo (euh le matraquage en vérité) va monter en puissance jusqu'au jour J !!!

So long Boys and Girls.

Avec mes amitiés les plus oldiesiennes et rock and rolliennes.

Ritchie Clifford

The Real Cool Cat made in Roubaix